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[Entrevue] REGLEMENT au BARAKFEST #4

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Preface
Pendant le BARAKFEST IV, notre rédactrice Mavo est devenue reporter intégrale et a, en plus de shooter tous les concerts, effectué des entrevues avec la plupart des artistes programmés ce soir.
ben, redac chef du mindgrief journal
Nous commencerons avec REGLEMENT, groupe parisien qui profité de ce weekend pour effectuer deux prestations : l’une au BARAKFEST du samedi 30 novembre, 2024, et le lendemain au Couleur Café d’Arras avec BASSTHON.
Voici ce que notre duo atypique a bien voulu nous confier :
Alors, parlez-moi de vous, de votre projet !
N : Ok, bah salut ! Moi, c’est Nico, et je joue avec Pat’ ici présent. On se connaît depuis qu’on est gamins, on a grandi ensemble, et on aimait les mêmes musiques.
Dans les années 2000, on a commencé à faire de la musique ensemble, dans un style plutôt punk-hardcore. Ça a duré quelques années, puis on a fait une pause. Ensuite, on a repris ce qui, au départ, devait être un « groupe du dimanche ».
Pendant le Covid, on a bien avancé sur ce projet – forcément, on n’avait que ça à faire. On a composé, écrit des paroles, et doucement, ça a prit forme.
On a fini par avoir assez de sons, de matière pour vraiment avancer, et nous voilà ! Et si tout va bien, en 2025, le six titres sera là !
Donc si je comprends bien, un six titres est en cours ! Pas mal !
Nico : Grave ! Normalement, d’ici quelques mois. Il nous reste encore un titre à finir, mais ça vient ! On a déjà la pochette !
P : Oui, c’est vrai, la pochette est déjà bien avancée. On travaille avec une amie, Lola Fouilleron (désolé si l’orthographe n’est pas correcte), qui nous avait déjà bien aidés auparavant.
N : Ce qu’elle fait, c’est vraiment chouette. C’est bien barré, bien sombre, et ça correspond parfaitement à l’image qu’on veut donner.
Car finalement, cette image, c’est comme un miroir.
Ce projet, c’est un peu ça : une psychanalyse. On parle, on parle, on parle… Cet album, c’est notre « règlement ». On exprime tout ça, c’est notre thérapie, et ça se ressent dans nos chansons.
Ok, et du coup, votre album est en cours. Et côté projets ? Des dates à venir ?
Nico : Yes ! Alors, dans les prochaines dates, on va jouer avec BASSTHON, dans un troquet du coin.
D’autres dates sont prévues, et au printemps, on essaie d’organiser une mini-tournée en Bretagne. Après, j’ai la chance (ou la malchance, haha) de jouer avec un gars déjà bien pris, vu qu’il joue aussi avec FRUSTRATION. Mais ouais, on veut vraiment caler ça et bien s’activer. Si des gens sont motivés, surtout, n’hésitez pas : on est toujours partants !
Avez-vous envie de parler librement de votre projet ?
N : Bah, comme on disait, on parle beaucoup de ce qu’on vit. C’est le bordel partout : c’est la merde, c’est la guerre. Bon courage à tout le monde…
C’est une société tourmentée, mine de rien, et bon courage pour vivre dedans, peu importe qui tu es ou où tu es.
Nico, a propos de reglement
Règlement, c’est mon moyen de régler mes comptes avec cette société et ce bordel. Travailler là-dessus avec mon pote, parler de tout ce qu’on a vécu, c’est presque autobiographique. Et c’est ça, l’image de Règlement. C’est déjà pas mal !
Du coup, on ne va pas chercher très loin pour le nom de votre groupe : c’est votre petit « fuck » à tout ça, votre règlement face à la vie ?
N : Exactement ! Règlement, il y a deux trucs.
Déjà, il y a un côté culturel : je suis un lecteur de Céline (même si c’est un sale petit connard antisémite). Il a écrit deux chansons que j’aime beaucoup, dont une qui s’appelle Règlement.
Mais c’est aussi ce que tu viens de décrire : régler nos comptes avec la vie. Et puis, il y a ce côté faussement sévère : « on va tout cracher, c’est l’heure de passer à la caisse ». Et voilà ce que ça donne.
Un petit mot pour le Barak’Fest, pour le fait d’être là ?
N : Très contents, vraiment ! On est contents d’être dans le Nord, toujours contents de jouer avec FRUSTRATION, de croiser BAASTA et tous les autres groupes. Et un grand merci à Damien pour l’accueil : c’était vraiment top ! Ravi d’être là !
Et la question pour la fin, la plus dure : « LE PETIT MOT DE LA FIN », c’est quoi ?
P : À poil la belle-mère !
N : Non ! Merci, d’abord !
P : Haha, mais « à poil la belle-mère », ça va rester !
N : Bon, ok : « Merci, et à poil la belle-mère ! »
Une anecdote viendra faire rire tout le monde semblerait que l’un d’eux ai vue la belle-mère, ça fera rire tout le monde !
Cette anecdote inattendue m’amène à ajouter une dernière question : en tant que Règlement, vous en avez une bonne à raconter ?
N : Hum, allez, on va profiter de partager l’affiche avec BAASTA pour raconter une soirée.
L’année dernière, on s’est retrouvés bloqués dans un boui-boui en Bretagne, en pleine tempête. Après ça, on a fini par jouer au Pictionary complètement défoncés à une heure du matin.
Un Pictionary qui ressemblait à rien, mais on a quand même réussi à deviner ce que les autres dessinaient !
On était en troisième jour de tournée : des soirées où on s’en met plein la tête et où on finit dans une piaule mal chauffée à faire un Pictionary… Franchement, c’était top ! Faudra qu’on prenne notre revanche un jour.
La vie d’artiste, quoi ! À bientôt sur les routes !
CONCLUSION
Une chouette interview avec Règlement, pleine de rigolade !
Et pour le clin d’œil, leur anecdote m’a aussi été racontée par BAASTA, avec la même nostalgie d’un souvenir mémorable. Comme quoi, un soir de tempête, un Pictionary fait des merveilles.
C’était génial ! C’était Règlement. Je suis fière de les avoir croisés et j’espère les revoir bientôt lors d’un de leurs futurs lives lillois !
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